Dans cette vidéo, je vais vous montrer comment une entreprise véritablement durable est possible en évitant simplement 4 pièges clés. Je vais vous les expliquer un par un avec des exemples d’entreprises réelles.
Bonjour, je m’appelle Alexandre et cela fait presque 20 ans que je travaille dans le développement durable avec des dizaines d’entreprises. Je sais ce que c’est : la durabilité ça sonne bien, mais les ressources terrestres sont comme une pizza partagée à une fête – tout le monde attrape des parts, et si vous en prenez trop, c’est la catastrophe. Voici donc une méthode cadre simple que j’ai utilisé dans mon travail pour faire prospérer les entreprises sans détruire la planète. Allez, dessinons !
Le développement durable semble souvent accablant : zéro déchet, zéro pollution, 17 objectifs de l’ONU, économie circulaire – c’est une vrai salade ! Mais si on simplifie avec la science et la thermodynamique (comme exploré dans notre vidéo précédente), le vrai développement durable se résume seulement à NE PAS faire quatre choses. Ce sont les lois inébranlables de la nature et de la société, les garde-fous qui protègent votre entreprise des risques tout en favorisant l’efficacité et la résilience.
Premièrement : Évitez de contribuer à l’accumulation systématique dans la nature de substances extraites de la croûte terrestre, comme les combustibles fossiles et les métaux tels que le plomb, le mercure ou le cadmium. Ce sont des ressources rares qui, lorsqu’elles sont surexploitées, s’accumulent et perturbent les écosystèmes.
Imaginez votre boîte de réception. Disons que vous pouvez gérer 20 e-mails par jour, mais maintenant vous en recevez 30. Ces 10 en plus s’empilent sans relâche.
En termes pratiques, la nature gère de petits flux naturels – disons 100 à 600 tonnes de mercure par an – mais les humains en extraient 2 000 à 3 000 tonnes via l’industrie et l’exploitation minière, entraînant une augmentation des concentrations par un facteur 7, ce qui augmente les risques environnementaux et sanitaires.
Tous les éléments ne sont pas égaux. Les rares comme le plomb s’accumulent rapidement, même en petites quantités, comme saler un plat jusqu’à ce qu’il soit immangeable. Mais les abondants, comme le silicium ou l’aluminium, s’intègrent sans dommage.
Par conséquent, vous devez effectuer un audit des matériaux pour identifier les risques, puis substituer ou mettre en œuvre un recyclage en boucle fermée. Tesla, par exemple, minimise les métaux rares dans les batteries et recycle plus de 90 % des packs usagés, réduisant les coûts et les vulnérabilités de la chaîne d’approvisionnement tout en augmentant la loyauté des clients. Ce n’est pas un sacrifice – c’est une gestion intelligente des ressources.
Ces principes favorisent la flexibilité : Pas de chemin prescrit, juste éviter de faire des dommages. Comme aux échecs, la victoire peut prendre de nombreuses formes tant que le roi adverse NE PEUT PAS bouger. La créativité est reine !
Deuxièmement : NE PAS brasser les produits chimiques de Frankenstein qui persistent dans la société comme une mauvaise odeur. Pensez aux PCB, DDT, plastiques, les produits chimiques presque éternels – des monstres fabriqués par l’homme et que la nature ne peut pas décomposer assez rapidement.
Exemples : Le DDT interdit après que les aigles aient failli disparaître ; des montagnes de plastiques dans l’océan.
Solution : Inventoriez vos produits chimiques, éliminez les immortels, et recyclez le reste. Patagonia est passé à des tissus biodégradables certifiés Bluesign, réduisant les responsabilités environnementales et attirant les marchés soucieux de l’environnement pour une croissance des revenus soutenue. Si vous connaissez d’autres exemples d’entreprises avec des progrès durables, partagez dans les commentaires !
Troisièmement : Ne pas démolir le matériel de la nature. Déforestation, surpêche, érosion des sols, épuisement des aquifères – les boules de démolition physiques.
La clé est dans l’alignement avec les taux de régénération : Récolter le bois plus lentement qu’il ne repousse, pêcher en dessous des seuils de reproduction. L’agriculture régénérative d’Unilever dans les plantations de thé a, parait-il, augmenté les rendements de 20 % tout en restaurant les sols, démontrant comment le développement durable améliore l’efficacité opérationnelle et atténue les risques réglementaires.
Quatrièmement : Ne pas empêcher les gens de répondre à leur besoins (santé, éducation, influence, sécurité) avec des pratiques qui érodent les fondations sociétales.
Par exemple, le lobbying contre les politiques de santé ou l’exploitation de la main-d’œuvre vulnérable.
Solutions : Abandonnez les pratiques douteuses. Tony’s Chocolonely paie des primes aux fermiers, finançant l’éducation et la santé tout en éliminant le travail des enfants – ce qui contribue à des chaînes d’approvisionnement résilientes et à des prix corrects.
IKEA affiche de bons résultants: ils s’approvisionnent à 100 % de bois renouvelable ou recyclé, ils ont éliminé les énergies fossiles et les produits toxiques, ils progressent sur la restauration des forêts (plantant plus qu’ils ne récoltent), et garantissent des salaires équitables pour plus d’un million de travailleurs dans la chaîne d’approvisionnement. Le résultat ? Moins d’inégalités, mois de risques, et plus de profits. Ils démontrent que les modèles durables sont viables.
Non seulement une entreprise véritablement durable est possible, mais elle gagne plus d’argent : cette autre vidéo explique comment elles peut faire 51 à 81 % de profits en plus. Regardez-la et dites-moi ce que vous en pensez !